BONJOUR,
Nous sommes sur le territoire de MERLIN.....Dans un lieu enchanté fait d'Or et de Fées. Non loin il y a le Val sans retour, ...un arbre d'Or,... une Fontaine dorée....
On raconte plus d'une histoire étrange sur ces lieux ; celle du Chevalier PONTHUS l'est tout particulièrement. Désespéré de ne pas avoir de progéniture, il monta sur l'une des tours de son château et invoqua les dieux...Il me faut un enfant, qu'il vienne du Diable ou de Dieu ! Le Malin dut l'entendre car la Châtelaine mit au monde un enfant si laid et si velu que la sage-femme s'enfuit de la forteresse en courant..On prétend que plus tard, il y eut une tempête si violente qu'il ébranla le palais et que les murs s'écroulèrent sur ses occupants.
Retournons donc sur ses terres mystérieuses....
En 1873, à Campénéac -dans le Morbihan- Marie Louise ROUAUD âgée de 25 ans, met au monde un enfant naturel, un bâtard diront certains : Joseph Marie ROUAUD né à 17 h, le 5 Mars, sous le signe des POISSONS.
à l'adolescence, Joseph Marie HAMERY (né ROUAUD) part travailler de ferme en ferme en Normandie dans le secteur de Vimoutiers où les soeurs de sa mère, ses tantes donc, se sont établies avec leurs époux. C'est non loin de là qu'il s'installe et qu'il rencontre celle qu'il épousera en 1905 : Alice Élise LOUVEAU de 10 ans sa cadette.(MERCURE dans une très large conjonction au SOLEIL est en Maison 7)
Alice Élise LOUVEAU est née le 4 juin 1883 à "Le Bosc-Renoult" dans l'Orne, à 7 h du matin, sous le signe des GÉMEAUX (signe au carré du POISSONS qui présente une carence en FEU et un cadran EST dominant)
Joseph Marie HAMERY s'est, par le passé, déjà montré violent ; il boit, s'enivre et bat son épouse régulièrement, ce qui lui a valu 3 condamnations pour des actes de violence. Alice Élise LOUVEAU a entamé une procédure en divorce mais Joseph Marie HAMERY conscient de la situation, tente de reconquérir son épouse et décide de retourner avec les siens, sur les terres de son enfance. Ainsi, fin 1911, le couple et leurs 3 enfants : deux garçons et une fille, arrivent à la Châtaigneraie, à Campénéac où ils passeront Noël.
Mais ce sera pour un bref séjour ; expropriés du fait de l'extension du camp militaire de Coëtquidan, la famille et les grands-parents se voient contraints en ce début d'année 1912, de partir s'installer à quelques kilomètres de là, en Ille et Vilaine, au lieu-dit "la Fontaine Dorée", non loin de Tréhorenteuc là où sont les origines de la famille maternelle ROUAUD.
Pour cette expédition, le mari de sa plus jeune soeur : Marie Joseph leur vient en aide. Emmanuel CARRIC né en 1883, le 18 Avril à 18 h. Les deux hommes se chicanent régulièrement. (MARS POISSONS est à la rencontre du MERCURE natal POISSONS d'HAMERY) Il semble bien que les performances physiques importent beaucoup pour Emmanuel CARRIC qui n'hésite pas à se mesurer à son beau-frère (JUPITER en GÉMEAUX) ou encore à braver la Loi...(MARS carré à JUPITER) et ce sera là un des sujets de leur dispute du 18 janvier 1912.
Le déménagement terminé, pour remercier tout le monde, on ouvre quelques bonnes bouteilles de cidre fermier, on se ravitaille et on termine le repas par un café suivi d'un verre de goutte. Avant que la nuit ne tombe, les voisins rentrent chez eux. Les enfants se couchent. Les grands parents et l'épouse également après avoir débarrassé les restes du menu ainsi que les couverts. La pièce est éclairée par la lumière d'une bougie.
Emmanuel CARRIC passablement enivré, est dans son lit quand Joseph Marie HAMERY, tout autant aviné, vient lui chercher chicane. Le ton monte, les deux hommes s'agrippent ; Joseph Marie HAMERY sort son cran d'arrêt et le plante dans le corps d'Emmanuel CARRIC qui se met à hurler.
(26° POISSONS -.... Un mercenaire qui se penche vers une sentinelle endormie, dans l'intention de lui plonger son sabre court dans le corps....MERCURE - thème Joseph Marie HAMERY)
Les grands-parents se lèvent prestement suivis d'Alice Élise. Le père tentant de calmer son fils lui assène un coup de bâton mais celui-ci s'en prend désormais à eux et plante la lame par deux fois dans le corps de son père qui s'effondre, conscient de la gravité de ses blessures : "j'ai mon compte". Alice Élise a reçu un coup de couteau dans le bas ventre, elle est gravement blessée. Joseph Marie HAMERY ne semble pas vouloir s'arrêter là ; il toise le regard de sa mère apeurée qui crie ; "-Tais-toi ou je lui coupe le cou" dit-il ; la mère et l'épouse bien que blessées rejoignent leur lit pendant que l'homme fou nettoie la pièce, transporte son beau-frère inanimé sur son lit, se retire dans la cuisine pour boire du cidre et revient vers son père à qui il réclame de l'argent (1000 Frcs) ; le pauvre vieil homme blessé sort de sa paillasse une poignée de billets (300 Frcs) que Joseph Marie HAMERY range dans son portefeuille avant de s'affaler sur son lit. Il est 4 h du matin.
Vers 8 h, le malandrin se lève, va boire du cidre et fouillant ses poches n'y trouve pas le portefeuille qu'il pense avoir mis là. La colère le reprend, il se dirige vers le lit, secoue son épouse blessée, la traitant de voleuse, il la tire par les cheveux, la traîne sur le sol. Elle hurle de douleur. Ses intestins se répandent sur le sol. Bientôt, il la lâche car il aperçoit son portefeuille près du lit ; c'est alors qu'il monte au grenier.
Les enfants réveillés qui ont assisté à la scène profitent de cette absence pour courir vers les maisons les plus proches. Avertis du massacre, les voisins n'osent se rendre sur les lieux. Seul, un certain BOUTEILLER entre dans la maison où s'est déroulé le drame. Mais le scélérat redescend du grenier et BOUTEILLER ressort rapidement pour alerter le docteur de Plélan-le-Grand.
Dans le même temps, un groupe de paysans, armés de fusils, arrive mais le tueur a pris la fuite.
Le Docteur CARLOS à son arrivée, ne pourra que constater le décès d'Emmanuel CARRIC. Il donne les premiers soins aux parents et à l'épouse du forcené ; son état est inquiétant. Il faut la transporter sur Rennes. Le voyage sera long : pas moins de 6 h et il aura lieu durant la nuit suivante. Le père ne résistera pas au transport mais il a eu le temps de faire une déposition auprès des gendarmes de Plélan arrivés vers 13 h.
Entre temps, Joseph Marie HAMERY a été retrouvé dans une meule de paille non loin de là. Il a tenté de s'enfuir à nouveau et les gendarmes ont du le traîner jusque sur les lieux de son crime où se tenaient déjà le juge et le procureur.
Durant le procès qui a lieu en Novembre 1912, Joseph Marie HAMERY tente de faire porter la responsabilité de la dispute à l'état alcoolisé dans lequel l'absent et lui même étaient ; les versions se contredisent quelque peu, ce qui jouera en sa faveur ; les souvenirs de son épouse sont plus flous que ceux de sa mère ; cette dernière désormais veuve n'accordera aucun pardon à ce fils qu'elle accuse d'être revenu pour les voler.
L'avocat de la Défense aura su se montrer brillant puisqu'il évite la condamnation capitale et la perpétuité. Le coupable sera condamné à 20 ans de Travaux Forcés sous les cris d'une salle désabusée.
Alice Élise repartira vers la Normandie ; elle contractera un nouveau mariage durant la première Guerre et vivra encore 40 ans.
Bonne Lecture,
isalucy23@orange.fr
Trois ans plus tard, Marie Louise ROUAUD épouse Joseph HAMERY sensiblement du même âge qui accepta de reconnaître l'enfant comme étant le sien, au jour du mariage.
Le couple aura 7 autres enfants mais tous ne vivront pas.
Alice Élise LOUVEAU est née le 4 juin 1883 à "Le Bosc-Renoult" dans l'Orne, à 7 h du matin, sous le signe des GÉMEAUX (signe au carré du POISSONS qui présente une carence en FEU et un cadran EST dominant)
Mais ce sera pour un bref séjour ; expropriés du fait de l'extension du camp militaire de Coëtquidan, la famille et les grands-parents se voient contraints en ce début d'année 1912, de partir s'installer à quelques kilomètres de là, en Ille et Vilaine, au lieu-dit "la Fontaine Dorée", non loin de Tréhorenteuc là où sont les origines de la famille maternelle ROUAUD.
Pour cette expédition, le mari de sa plus jeune soeur : Marie Joseph leur vient en aide. Emmanuel CARRIC né en 1883, le 18 Avril à 18 h. Les deux hommes se chicanent régulièrement. (MARS POISSONS est à la rencontre du MERCURE natal POISSONS d'HAMERY) Il semble bien que les performances physiques importent beaucoup pour Emmanuel CARRIC qui n'hésite pas à se mesurer à son beau-frère (JUPITER en GÉMEAUX) ou encore à braver la Loi...(MARS carré à JUPITER) et ce sera là un des sujets de leur dispute du 18 janvier 1912.
Emmanuel CARRIC passablement enivré, est dans son lit quand Joseph Marie HAMERY, tout autant aviné, vient lui chercher chicane. Le ton monte, les deux hommes s'agrippent ; Joseph Marie HAMERY sort son cran d'arrêt et le plante dans le corps d'Emmanuel CARRIC qui se met à hurler.
(26° POISSONS -.... Un mercenaire qui se penche vers une sentinelle endormie, dans l'intention de lui plonger son sabre court dans le corps....MERCURE - thème Joseph Marie HAMERY)
Les grands-parents se lèvent prestement suivis d'Alice Élise. Le père tentant de calmer son fils lui assène un coup de bâton mais celui-ci s'en prend désormais à eux et plante la lame par deux fois dans le corps de son père qui s'effondre, conscient de la gravité de ses blessures : "j'ai mon compte". Alice Élise a reçu un coup de couteau dans le bas ventre, elle est gravement blessée. Joseph Marie HAMERY ne semble pas vouloir s'arrêter là ; il toise le regard de sa mère apeurée qui crie ; "-Tais-toi ou je lui coupe le cou" dit-il ; la mère et l'épouse bien que blessées rejoignent leur lit pendant que l'homme fou nettoie la pièce, transporte son beau-frère inanimé sur son lit, se retire dans la cuisine pour boire du cidre et revient vers son père à qui il réclame de l'argent (1000 Frcs) ; le pauvre vieil homme blessé sort de sa paillasse une poignée de billets (300 Frcs) que Joseph Marie HAMERY range dans son portefeuille avant de s'affaler sur son lit. Il est 4 h du matin.
Vers 8 h, le malandrin se lève, va boire du cidre et fouillant ses poches n'y trouve pas le portefeuille qu'il pense avoir mis là. La colère le reprend, il se dirige vers le lit, secoue son épouse blessée, la traitant de voleuse, il la tire par les cheveux, la traîne sur le sol. Elle hurle de douleur. Ses intestins se répandent sur le sol. Bientôt, il la lâche car il aperçoit son portefeuille près du lit ; c'est alors qu'il monte au grenier.
Les enfants réveillés qui ont assisté à la scène profitent de cette absence pour courir vers les maisons les plus proches. Avertis du massacre, les voisins n'osent se rendre sur les lieux. Seul, un certain BOUTEILLER entre dans la maison où s'est déroulé le drame. Mais le scélérat redescend du grenier et BOUTEILLER ressort rapidement pour alerter le docteur de Plélan-le-Grand.
Dans le même temps, un groupe de paysans, armés de fusils, arrive mais le tueur a pris la fuite.
Le Docteur CARLOS à son arrivée, ne pourra que constater le décès d'Emmanuel CARRIC. Il donne les premiers soins aux parents et à l'épouse du forcené ; son état est inquiétant. Il faut la transporter sur Rennes. Le voyage sera long : pas moins de 6 h et il aura lieu durant la nuit suivante. Le père ne résistera pas au transport mais il a eu le temps de faire une déposition auprès des gendarmes de Plélan arrivés vers 13 h.
Entre temps, Joseph Marie HAMERY a été retrouvé dans une meule de paille non loin de là. Il a tenté de s'enfuir à nouveau et les gendarmes ont du le traîner jusque sur les lieux de son crime où se tenaient déjà le juge et le procureur.
Durant le procès qui a lieu en Novembre 1912, Joseph Marie HAMERY tente de faire porter la responsabilité de la dispute à l'état alcoolisé dans lequel l'absent et lui même étaient ; les versions se contredisent quelque peu, ce qui jouera en sa faveur ; les souvenirs de son épouse sont plus flous que ceux de sa mère ; cette dernière désormais veuve n'accordera aucun pardon à ce fils qu'elle accuse d'être revenu pour les voler.
L'avocat de la Défense aura su se montrer brillant puisqu'il évite la condamnation capitale et la perpétuité. Le coupable sera condamné à 20 ans de Travaux Forcés sous les cris d'une salle désabusée.
Alice Élise repartira vers la Normandie ; elle contractera un nouveau mariage durant la première Guerre et vivra encore 40 ans.
Bonne Lecture,
isalucy23@orange.fr
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