lundi 29 avril 2024

Gérard GIRARDEAU

 BONJOUR,

Gaston Georges Gabriel dit "Gérard" GIRARDEAU est né en VENDÉE, le 21 avril 1899, dans la commune de Le BERNARD. Il est domestique agricole. 

21 avril 1899 - 17 h - le Bernard

Le 3 décembre 1923, on découvre son corps sur la route menant de Jard à Saint Vincent sur Jard. Il s'agit bien d'une agression, d'un meurtre. Le jeune homme de 24 ans a eu la bras brisés par 3 coups de feu tirés d'un pistolet dont on retrouvera les douilles avec une cartouche de fusil à proximité ; son visage a été détruit ; on lui a infligé plusieurs coups de crosse d'un fusil de calibre 12 dont un morceau est retrouvé près de sa bicyclette, elle-même, endommagée. Les traces sur le chemin laissent bien supposer que son corps a été traîné jusqu'au fossé dans lequel il a été jeté. On l'a délesté du contenu de sa bourse. 




Le 3 décembre 1923 - on notera que PLUTON est au MC -maison sur laquelle on n'a aucun pouvoir, dit-on - dans le thème de naissance, PLUTON est en opposition d'URANUS. L'aspect, sous une autre forme, les allie. Ce 3 décembre, le SOLEIL  qui a transité URANUS natal est dans l'orbe d'un carré à URANUS du jour. Dans le thème de naissance, on remarque le risque encouru (agressivité, agression) par le jeune homme dans le carré SOLEIL-MARS ; ce 3 Décembre, MARS est dans l'orbe d'un carré à MARS natal. ce qui génère beaucoup d'excitation, d'agressivité. SATURNE conjoint à MARS ce jour-là, est donc également dans l'orbe du carré à MARS natal.

Pour les autorités chargées de l'enquête, il ne peut s'agir d'un crime de rôdeur. Pourquoi s'acharner sur la victime s'il s'agit d'une simple attaque pour lui voler son bien ? 

Qu'a-t-il fait la veille de ce jour fatal ? 

Qui a-t-il rencontré, vu ?

De nombreux témoignages arrivent aux oreilles des enquêteurs. Le jeune homme a joué aux cartes et consommé, dans le café RAMBAUD, la veille, avec un autre homme : Florentin MALLET.

Florentin Eugène Marie Henri MALLET est né le 12 août 1901 (8 h) à Jard sur Mer (85) C'est un marchand de fourrages. Il est marié, père de famille.   Et pourtant, il a passé l'après-midi dans une ambiance détendue, à jouer aux cartes avec la victime et même la soirée. Plusieurs personnes les ont rencontrés ensemble tardivement sur le chemin menant de Jard à St Vincent sur Jard, là où le corps de Gaston GIRARDEAU fut retrouvé. Ils se seraient quittés devant la maison de Florentin MALLET.



Florentin MALLET - 12 août 1901 (8 h) Jard sur Mer (85)

Ce dit-jour, URANUS en POISSONS  est au carré de PLUTON Natal, du M.C. et carré d'URANUS natal 
SATURNE est demi carré  à URANUS natal.  NEPTUNE, en rétrogradation, a transité le SOLEIL natal en Maison 11.

C'est à PARIS, que les douilles et balles sont envoyées pour examen au service d'identité judiciaire. L'expert en armurerie détermine que les douilles proviennent du pistolet de calibre 6.5 portant le N° 15333. Des marques propres au pistolet ont été retrouvées sur les douilles. L'expert parisien est formel.

La vente d'armes est soumise à une réglementation stricte. Son acquéreur est enregistré sur un registre. L'achat de l'arme en question a eu lieu en juillet 1922, par un habitant de Jard (85) : MALLET Florentin.

Pourtant Florentin MALLET a assuré aux gendarmes venus l'interroger qu'il ne détenait aucun pistolet. 

Le marchand de fourrages est arrêté ; il est examiné par des psychiatres qui attestent de son entière conscience ou responsabilité de ses actes. Il passera donc devant les Assises en Avril 1925. Là, son avocat soutient que le présumé coupable s'est débarrassé de son arbre peu après son acquisition, mais ne se souvient pas où. De plus, il n'y a aucun témoin à la scène du meurtre. La victime a pu être dépouillée par tout autre individu caché dans un bosquet.

Contre toute attente, le Jury suit l'avocat de la Défense qui a tant insisté sur les qualités du bon père de famille attendu par les siens au sein de son foyer. Florentin MALLET qui a toujours nié les faits, ressort libre.

Bonne Lecture,

isalucy23@orange.fr

Dans la VIENNE,

 BONJOUR,

Les drames familiaux existent depuis toujours. La TOURAINE a vécu l'un d'eux en 1861, dans la commune de Marigny-Marmande, à la Gouronerie.

La famille DOUCET, originaire de Saint Gervais les 3 clochers dans la VIENNE est installée à la Gouronerie. En ce dernier jour du mois de Septembre 1861, la mère, Madeleine, 43 ans, enceinte de son 8ème enfant, envoie ses enfants : Adèle, Virginie, Aimé et Victor, âgés de 3 à 9 ans, garder les animaux de l'exploitation. 


Aimé, 6 ans, né sous le signe du BÉLIER, a chipé à sa mère, la veille quelques allumettes. Il réussit à persuader son frère Victor, 9 ans, né sous le signe du TAUREAU, d'allumer un feu. Le mois d'août a été chaud et sec, le bois sec ne manque pas. Les enfants ont fait un tipi de brindilles sur lequel ils ont amoncelé d'autres bois secs. Le feu a pris et les enfants se sont rapprochés de la chaleur douce qui se propage. Virginie du haut de ses 4 ans et demi veut participer, elle aussi, à cette activité. Elle s'est trop approchée du feu de joie et ses jupons se sont enflammés. En très peu de temps, Virginie, est une torche vivante. Elle hurle de douleur. Victor tente bien d'éteindre les flammes mais rien n'y fait. 

Devant la tragédie qui se déroule devant leurs yeux effarés, Victor éloigne ses jeunes frères et soeur des lieux. Ils restent là, cachés, apeurés.

L'heure du repas a sonné et ne voyant pas ses enfants rentrer, Madeleine, envoie son aîné Célestin à la recherche des jeunes insouciants. Il fera la macabre découverte. Le corps noirci, carbonisé de sa jeune soeur. C'est donc lui qui devra prévenir sa mère. Pour les parents le choc est terrible. Magdelaine vit très mal ce deuil. La naissance de son enfant intervient peu après les obsèques  : le petit Charles naît deux semaines après  mais né dans de mauvaises conditions, il va décéder à l'âge de 15 jours. 




Virginie est née sous le signe du CAPRICORNE  
Le SOLEIL et la LUNE sont en opposition pour l'un et au carré pour l'autre, de SATURNE
MERCURE est carré à PLUTON et MARS est carré à URANUS
MARS est conjoint à VÉNUS
***********
Le jour de son décès SATURNE et JUPITER sont au carré d'URANUS 
et SATURNE est dans une large conjonction à MARS
PLUTON est dans une opposition à VÉNUS et MARS s'oppose à NEPTUNE.
***********
SATURNE et JUPITER sont en VIERGE au M.C.  dans une opposition à NEPTUNE natal POISSONS
Le SOLEIL BALANCE est dans un carré à sa position de naissance en opposition de la LUNE natale
NEPTUNE transite JUPITER natal en BÉLIER. Il est ce jour-là en opposition de MARS en VIERGE
PLUTON (r) en TAUREAU est au trigone du MC et du SOLEIL natal
URANUS (r) en GÉMEAUX revient sur un carré au M.C. et dans l'orbe d'un carré à NEPTUNE natal
VÉNUS est en SCORPION en Maison 12
MERCURE (25°) BALANCE est au carré de MERCURE natal.
La LUNE est en LION. Ce jour-là, elle est au carré de PLUTON.

Bonnes Recherches.

isalucy23@orange.fr

Anne COUILLARD, victime de PLANTUREUX

 BONJOUR,

Les généalogistes le savent tous, dans leurs recherches quand ils découvrent, parfois avec difficultés, l'acte de décès de leur aïeul(e), ils n'obtiennent aucune indication sur le type de décès de cette parente.

C'est bien le cas pour Anne COUILLARD, 29 ans, dont le décès est enregistré sur la commune d'ORSENNES dans l'INDRE (36) alors qu'elle est native de CLUIS (36). 

À la lecture de l'acte, on découvre bien des parents déclarants de ce décès mais rien sur le motif d'une mort aussi prématurée. Y aurait-il eu une épidémie ? Était-elle partie soigner un parent malade ? A-t-elle été au contact d'un enfant contagieux ? C'est une énigme.


À la lecture de l'acte de décès, nous avons donc connaissance du lieu de naissance de la jeune fille âgée à son décès de 29 ans et de sa filiation (nom des père et mère).
Après quelques recherches sur les archives en ligne de l'INDRE, on retrouve aisément l'acte de naissance de la demoiselle. Anne COUILLARD est née le 9 avril 1832 à 2 h du matin. La déclaration de naissance faite par le père a eu lieu le même jour, en après-midi.


Ainsi, nous avons la possibilité de "monter" le thème astral de la Demoiselle COUILLARD.

Née sous le signe du BÉLIER, elle est ASC CAPRICORNE. 
On notera que la majorité des planètes (8 sur 10) se trouvent sous l'Horizon. 
NEPTUNE est à l'ASC en opposition de la LUNE. MERCURE en Maison 3, en TAUREAU, est trigone au maître de l'ASC et carré à la LUNE LION, en Maison 7. JUPITER et VÉNUS sont conjoints en POISSONS en Maison 2. Les éléments TERRE dominent (ASC +3) devant le FEU (3), l'EAU (MC+2) et l'AIR (2)

D'elle, on dit qu'elle était d'une moralité irréprochable et d'une douceur de coeur qui attirait l'affection générale. 

Après quelques recherches, on apprend que durant l'été, la jeune fille avait signé un nouveau contrat de domesticité et qu'elle allait quitter le Domaine des Balleraies où elle travaillait pour le couple CAPELLAN. Le 25 juin, elle allait avec sa mère, quitter NEUVILLE où vivent ses parents, pour se rendre chez son nouvel employeur à ORSENNES, à une dizaine de kilomètres de là.

Dans les journaux de septembre 1861, la tragique histoire de la demoiselle COUILLARD qui subissait sur son lieu de travail, les assiduités d'un autre employé à qui elle avait signifié son refus de se rendre à plusieurs de ses demandes de rencontres. 

L'homme en question  : François-Romain PLANTUREUX, né le 23 Octobre 1828 (2 H) à Malicornay (36) ; c'est un homme grand, vigoureux, aux traits grossiers.

En Août 1856, alors qu'il était soldat, en garnison à COURBEVOIE, il tombe sous le charme de Thérèse MARÉCHAL qui ne répond pas à ses obsessions. Furieux des refus répétés de la demoiselle, il dégaine son sabre et l'agresse en lui portant un coup à la tête. C'est grâce à des circonstances extérieures que la jeune femme survécut à l'agression. Arrêté, François-Romain PLANTUREUX fut dégradé et condamné à 5 ans de réclusion. 
À peine sorti de sa geôle, il retrouve un emploi de domestique  où il tombe sous le charme d'Anne COUILLARD. Nouveau coup de foudre, Nouvelle passion et nouvelle tentative qui lui vaut un nouveau refus. Particulièrement irrité, l'homme élabore un nouveau plan d'agression envers la jeune fille qu'il épie durant plusieurs jours. 
Le 25 juin, alors qu'Anne accompagnée de sa mère, prend la route en direction d'ORSENNES, François-Romain PLANTUREUX se propose de porter leur bagage. La conversation est anodine et ne permet pas aux deux femmes d'imaginer que l'homme a fomenté ce guet-apens. Car brusquement, il va rendre à la demoiselle son panier, sortir un couteau dont il a fait l'acquisition 8 jours plus tôt, et l'agresser par trois fois, lui portant des coups à la gorge et dans le dos. Anne s'est affaissée dans les bras de sa mère. L'homme a pris la fuite immédiatement après son forfait. Il sera retrouvé dans la journée et arrêté.

Le journal de septembre 1861, relate ainsi le procès de cet homme condamné pour ce crime avec préméditation et guet-apens à une peine de Mort. On apprend dans le même temps qu'il fait appel de la décision. NAPOLÉON III lui accordera la grâce ; sa peine est commuée à perpétuité. Il sera envoyé au bagne de CAYENNE, où il se marie avant Noël 1865 à Jeanne FABRE, bagnarde condamnée en 1850, puis dix ans plus tard, soit en 1875, à Rosalie BESNARD, de 20 ans sa cadette, condamnée pour complicité dans l'assassinat de son époux. Mariage qui ne durera que quelques mois, puisque notre bagnard qui a déjà bénéficié de plusieurs remises de peine, décède en octobre 1876, à St Laurent de Maroni.

thème de PLANTUREUX François Romain

Bonnes Recherches,
isalucy23@orange.fr


un candidat à la Guillotine

 BONJOUR,

Un nouveau TROPPMAN dans l'EURE 

https://www.youtube.com/watch?v=QbtkpXHmWyk&ab_channel=HISTOIRE%7CPolicesJusticesCrimesPeines

devant l'atrocité des meurtres, le Petit Marseillais fait un supplément illustré pour expliquer le déroulement des crimes, alors que la famille LEBLOND est paisiblement endormie ou affairée à quelques paisibles travaux, après avoir dîné ensemble.


Notre assassin  est né en mars 1871... Le 16 mars 1871 à 9 h, à Nonancourt (EURE)

Il a désormais 27 ans, est orphelin de père et de mère.


Certes, il ne déborde pas d'énergie même si son Ascendant GÉMEAUX signe aussi double que le signe de naissance POISSONS, accentue le mouvement au point de créer de l'instabilité.
JUPITER est en exil en GÉMEAUX.
MERCURE en POISSONS dans une large conjonction au SOLEIL est également en exil, la LUNE en CAPRICORNE est en exil, VÉNUS en BÉLIER est en exil, PLUTON en TAUREAU est aussi en exil.

Ce jeune homme est né au sein d'un couple réputé pour son ivrognerie. Alphonse se trouve très vite obligé de trouver des ressources pour alimenter la famille. De ressources entendez... subsides et même rapines car notre natif n'est pas très courageux.

Le père un temps maçon boit plus que de raison depuis la mort de son épouse en Octobre 1888.
Chez lui aussi on remarquera cette tendance (URANUS-NEPTUNE en carré : attirance pour les paradis artificiels)


Dans un thème dit en Locomotive il est généralement acquis que la coupure entre la première planète -du mouvement diurne-  et la dernière, un écart de 90° à 120° existe.
La première planète diurne est SATURNE -seule planète en domicile-
elle est séparée de MARS de 98°
**********
C'est à partir de cette époque que notre CAILLARD s'abonne aux Tribunaux....
(MERCURE-JUPITER carré : tendances irrespectueuses, différends avec la LOI)
Dès avril 1889, soit l'année qui suit le décès de sa mère, c'est pour vol, qu'il prend deux mois de cellule, auxquels s'ajoutent deux autres semaines pour les mêmes raisons.
L'année d'après, il semble se tenir tranquille. En 1891, il est appelé par l'Armée. Il a 20 ans, il se dit : terrassier. L'Armée qui le trouve "faible" l'ajourne.
Il passe l'été 1893 en cellule pour vol avant de reprendre le chemin de l'Armée qui l'a rappelé en décembre 1893, où elle le considère  "Bon" pour le service....Mais revient rapidement sur sa décision et le réforme -5 mois plus tard- pour "insuffisance aortique".

On retrouve notre POISSONS dans le CALVADOS, dans les geôles de St Pierre sur Dives où il est soupçonné d'avoir mis le feu à la maison de ses propriétaires M et Mme NICOLAS, la soixantaine, à qui il devait quelques loyers de retard.....propriétaires retrouvés assassinés dans les décombres de la demeure incendiée le 15 février 1895.
À OUVILLE-la bien tournée, on reste persuadé que le prévenu CAILLARD est bien le coupable mais le Tribunal en décide tout autrement  et le voilà libéré en Août 1895.
Toujours sans ressources, six mois plus tard, en décembre, il se fera prendre une fois encore pour vol, dans un débit de tabac  à BERNAY, et écopera d'une peine de 3 mois de prison....de quoi passer l'hiver au chaud.  Les vols se multiplient ;  les peines s'allongent.

Extrêmement tétu, il semble bien que personne ne puisse lui faire changer d'état d'esprit.
(carré URANUS NEPTUNE)
BARBAULT nous dit que SATURNE en Maison 8 nous rend plus contemplatif(ive) qu'actif(tive).

L'année suivante, il passe Noël 97 en cellule et à sa sortie, malade (jaunisse) il se fait soigner auprès d'une concubine jusqu'en mars 1898.....le 24 mars, comme il le précisera à la Cour.
Il quitte LISIEUX....
Dans la nuit du 25 au 26, à BRIONNE, il volera des armes chez un armurier.....
Il semble bien qu'il se soit endurci.
N'ayant rien mangé depuis 3 jours, il s'aventure dans une ferme à NASSANDRES...
La ferme de la veuve BIGARD au Val. Une dame fortunée...
Mais voilà, Mme BIGARD n'est plus de ce monde. Décédée depuis quelques mois (Juillet 1897) -ce qu'il ignore- la maison a été relouée. Elle est désormais occupée par une charmante famille appréciée du voisinage : les LEBLOND, un couple, 3 enfants de 5, 8 et 10 ans et la grand-mère de 78 ans, impotente.
"Il n'avait pas prévu ça" dira-t-il



et plutôt que de rebrousser chemin en apercevant derrière le carreau, l'homme attablé devant son café, lisant son journal, appréciant la fin de journée....Il est 21 h....Alphonse CAILLARD ne pense à rien d'autre qu'à l'argent qu'il va se faire et au repas qu'il mangera sur place.
À travers le carreau qu'il vient de briser, il tire sur Léon LEBLOND,  l'homme s'affale et meurt sur le coup ; 
Léon LEBLOND est né le 6 octobre 1859 à 2 H du matin à Nogent sur Seine (AUBE)

Marie ÉTIENNE, sa femme, arrive en hurlant ; CAILLARD la vise et tire un second coup. 
Il entre ensuite dans la maisonnée.
Les deux jeunes garçons : Léonce et Paul qui étaient couchés se sont levés aux cris de leur mère.
Ils seront abattus avec le second fusil.
CAILLARD se saisit de la bouteille d'alcool sur la table et boit une gorgée. Il a posé ses armes.
La porte de la seconde chambre s'ouvre ; la fillette du couple, Jeanne, apparaît.
Surpris, il se saisit d'un couteau et lui tranche la gorge.
Les cris de la grand-mère, Virginie VINOT-ÉTIENNE, clouée dans son lit, hurlant, appelant "Au Secours" l'obligent à recharger son fusil.... et pour la faire taire, il tire un cinquième coup.

**********

Qu'avez-vous fait après ? lui demandera le Juge lors du Procès qui se tiendra peu après son arrestation

- J'ai mangé.  J'avais faim."

- Et ensuite ?

- J'ai fouillé partout.......

- Vous avez marché sur le corps de la fillette !...

7 meurtres


La Presse a fait les gros titres de cette affaire : une famille entière décimée.

La foule était nombreuse a attendre le verdict tout comme elle avait été nombreuse à participer aux recherches. La Police avait d'ailleurs eu fort à faire pour les dissuader de se faire Justice eux-mêmes.

**********
Lilith en maison 12, en conjonction de PLUTON, dans cette maison d'épreuves il y a encore refus, d'où possible fin tragique.  
le Nouveau TROPPMANN

La peine capitale attendue est préparée par DEIBLER, un professionnel en la matière.
L'orage qui a éclaté la veille et qui a perduré jusqu'à l'aube aurait pu compromettre l'ouvrage....
Le 19 Août 1898 malgré l'heure matinale de l'exécution, il y avait foule encore.
Alphonse CAILLARD avait 27 ans.

isalucy23@orange.fr

Bandit à vie

 BONJOUR,

Notre gredin est originaire de CHÂTEAUROUX, dans l'INDRE. Il est pourtant né dans une famille de travailleurs installée à DÉOLS. Il est l'aîné des garçons et il a deux soeurs. 
Mais lui se fait vite une réputation détestable de chapardeur, de voleur et de débauché.

Les premières sanctions "officielles" tombent alors qu'il n'a pas encore 17 ans.
Il fêtera donc son anniversaire à sa sortie de prison où il vient de purger une première peine pour vol.

Mais notre petit homme (1,55m) -pas encore majeur- ne s'est pas assagi. Sans emploi, il poursuit sur la même voie et les condamnations s'accumulent. 

En janvier 1920, il commet l'irréparable en tuant un vieil homme de 70 ans pour lui dérober ses économies qu'il s'est empressé de dépenser dans les bars et maisons closes en compagnie de femmes de petite vertu et d'autres compagnons de beuverie. 
La "belle vie" de ce tueur va prendre fin rapidement. 
Reconnu, arrêté, il est incarcéré dans l'attente de son procès. 
Six mois plus tard, le 8 Juin, le Jury a tranché -du moins pas encore- Aucune circonstance atténuante pour le bandit que ce Jury décide de ne pas remettre en liberté.  On réclame : La peine de mort ! 
Mais le Jury n'a pas le dernier mot.
La peine est commuée en Travaux Forcés à perpétuité en Août.. 
En l'envoyant au bagne de CAYENNE, on "s'assure" -pense-t-on- que le forçat n'en reviendra pas. 
Quelle erreur !
La perpétuité n'a d'ailleurs plus aucun sens quand au bout de 20 ans, on envisage déjà une remise de peine et une "semi-liberté sur place".
Notre banni supportera la chaleur, la rudesse des lieux et des travaux, la promiscuité, les maladies...
Contrairement à certains bagnards, on ne lui proposera pas de mariage sur place (avec une autre détenue)
En 1946, la fermeture du bagne de CAYENNE -loi de suppression du bagne votée en 1938- est devenue effective.
En 1951, il reprend contact avec sa famille, du moins avec sa jeune soeur : Louise, de 2 ans sa cadette.
Celle-ci acceptera d'être là pour lui. Et deux ans plus tard en 1953, soit 33 ans après sa condamnation à la peine de Mort, notre bandit revient dans le département de son méfait. 
À DÉOLS, au 2 de la rue Bertrand, il vivra auprès de sa soeur qui mourra en 1957. Lui-même y décèdera en 1961, le 28 décembre.


Bonne Lecture

isalucy23@orange.fr