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Les drames familiaux existent depuis toujours. La TOURAINE a vécu l'un d'eux en 1861, dans la commune de Marigny-Marmande, à la Gouronerie.
La famille DOUCET, originaire de Saint Gervais les 3 clochers dans la VIENNE est installée à la Gouronerie. En ce dernier jour du mois de Septembre 1861, la mère, Madeleine, 43 ans, enceinte de son 8ème enfant, envoie ses enfants : Adèle, Virginie, Aimé et Victor, âgés de 3 à 9 ans, garder les animaux de l'exploitation.
Aimé, 6 ans, né sous le signe du BÉLIER, a chipé à sa mère, la veille quelques allumettes. Il réussit à persuader son frère Victor, 9 ans, né sous le signe du TAUREAU, d'allumer un feu. Le mois d'août a été chaud et sec, le bois sec ne manque pas. Les enfants ont fait un tipi de brindilles sur lequel ils ont amoncelé d'autres bois secs. Le feu a pris et les enfants se sont rapprochés de la chaleur douce qui se propage. Virginie du haut de ses 4 ans et demi veut participer, elle aussi, à cette activité. Elle s'est trop approchée du feu de joie et ses jupons se sont enflammés. En très peu de temps, Virginie, est une torche vivante. Elle hurle de douleur. Victor tente bien d'éteindre les flammes mais rien n'y fait.
Devant la tragédie qui se déroule devant leurs yeux effarés, Victor éloigne ses jeunes frères et soeur des lieux. Ils restent là, cachés, apeurés.
L'heure du repas a sonné et ne voyant pas ses enfants rentrer, Madeleine, envoie son aîné Célestin à la recherche des jeunes insouciants. Il fera la macabre découverte. Le corps noirci, carbonisé de sa jeune soeur. C'est donc lui qui devra prévenir sa mère. Pour les parents le choc est terrible. Magdelaine vit très mal ce deuil. La naissance de son enfant intervient peu après les obsèques : le petit Charles naît deux semaines après mais né dans de mauvaises conditions, il va décéder à l'âge de 15 jours.
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