lundi 23 septembre 2024

le Fumiste

  BONJOUR,

Fumiste est un terme péjoratif pour parler d'une personne peu fiable. C'est aussi la profession de notre individu, un jeune homme pas encore majeur à cette époque...à son époque.


Le 8 mars 1864 à 21 h à Crisenoy (77- Seine et Marne) naît Charles Théodore CORNU  ; il est le 4ème enfant d'un couple modeste ; Louis Auguste a déjà 40 ans et Louise a la trentaine. Il y aura encore 3 autres naissances après la venue de ce garçon.



L'AIR et l'EAU dominent dans le thème 

le cadran NORD OUEST est fortement occupé.

MARS sur le 30° Capricorne : un homme ...au milieu d'une volière dont les oiseaux sont familiers....

Du 27° SCORPION où JUPITER se trouve en Maison 2,  JANDUZ dit : tous les biens acquis ou volés sont condamnés à être perdus tôt ou tard.

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Le métier d'oiseleur remonte à 1402 ; c'est Charles VI qui a donné à ces marchands d'oiseaux l'autorisation d'effectuer leur commerce le Dimanche, sur le Grand Pont. Seuls les maîtres marchands peuvent accrocher les cages de canaris et serins aux murs des maisons.


En 1888, Jules LEFÈVRE exerce sa profession, quai des Fleurs. C'est un homme charmant, doux. Il a atteint la quarantaine ; veuf depuis peu, il habite seul un petit appartement au 8 de la Rue Charles à Charentonneau. Il est le père d'une fille de 9 ans qui ne vit pas avec lui. Il est également propriétaire d'une maison avenue de Ledru-Rollin qu'il loue. 

Ce matin du 14 février 1888, le long des berges de la Marne, quai de la Pie, son corps étendu sur le dos, la tête à demi enfoncée dans le sable, a été retrouvé par un ouvrier de la carrière qui se rendait à son travail. 

On va vite se rendre compte qu'il ne s'agit pas d'un accident. Des traces de lutte sont relevées et une grande traînée de sang est bien visible sur plus de 100 m. On distingue une dizaine de coups portés dans le dos de la victime avec une arme tranchante. Son front est martelé d'un coup de talon. Son porte monnaie a été vidé.

La mort remonte sans doute à la veille au soir. 

Ainsi on enregistre son décès à la date du 13 février 1888 vers 21 h.

Les policiers ont pu remonter le fil de sa dernière journée. Durant l'après-midi, il a été vu en compagnie de 4 hommes dans un café de Charentonneau. Leur compagnie était joyeuse. Vers 17 h, il a fait visiter sa maison à un ouvrier ; on a même pu entendre une partie de la conversation. Le jeune homme, ouvrier fumiste, est sous les drapeaux et profite d'un congé d'un mois. Le propriétaire lui assure que les travaux seront réalisés sous peu.

  L'oiseleur qu'on connaît pour être une personne sobre, aurait fait le tour des cafés avec le jeune homme. Devant son état d'ébriété, un tenancier de bar lui a même proposé de lui offrir le gîte pour la nuit mais son camarade de boisson s'y est opposé. 

Un autre témoin dira avoir vu les deux hommes, vers 19 h 30 après le quartier de la Pie, en direction des carrières. Passablement éméché, l'oiseleur priait  son compagnon de le laisser tranquille.

Le travail des policiers avance bien. Ils ont réussi à identifier les membres de la bande joyeuse de l'après-midi. Il s'agit d'ouvriers couvreurs : "Pas de veine", "la Gueule", "Mes Chaussettes". Ceux-ci devaient être embauchés par l'oiseleur pour les travaux de sa maison. 

Le 4ème homme est un de leurs collègues toujours sans le sou. Il s'agit de Charles CORNU, 23 ans. Il est déjà connu des services de Police ; condamné déjà pour vol en 1879 alors qu'il n'avait que 15 ans et en 1884, avant ses 20 ans, pour coups et blessures, il a déjà séjourné deux fois derrière les barreaux, durant 3 mois. Actuellement, soldat au 51ème Régiment de ligne, à Beauvais, il séjourne chez ses parents durant "sa perm" . La fouille de sa chambre permettra d'en apprendre plus sur ses activités de proxénète. Une veste tâchée de sang sera retrouvée. 

Sa mère révélera que son fils est rentré tardivement couvert de terre et de sable. Il aurait expliqué qu'il était tombé dans une carrière avec Lefèvre qui lui y serait resté ! Ses parents ne l'ont pas revu depuis, le lendemain, il s'est rendu à Alfortville en quête d'un emploi.

Quinze jours se sont écoulés. C'est la police belge qui va donner des informations aux policiers français. Celles-ci, hélas, se révéleront fausses.

Le 12 mars 1888, Charles CORNU, contre toute attente, se présente spontanément dans les bureaux de la Sûreté. Il revient de Belgique ! Il explique avoir pris la route, le 14 février, pour Creil, en compagnie d'un certain COUTURIER qui lui aurait avancé la somme de 50 frcs pour embarquer pour le Congo. Ensemble, ils se seraient rendus à Valenciennes, Mons, Tournai puis Oostende


Son embarquement n'a pas été possible ne disposant pas de papiers. COUTURIER, lui, est bien parti.

Charles CORNU s'est ensuite rendu à Bruxelles où il a trouvé un emploi chez un entrepreneur de couvertures. À la fin du chantier, il est revenu à Paris, avec l'intention de se rendre aux Autorités après avoir embrassé sa mère une dernière fois. Mais persuadé que la maison de ses parents serait surveillée, il a préféré se livrer.

Concernant le conflit qu'il l'opposa à LEFÈVRE, il expliqua que l'homme lui ayant fait des propositions obscènes, il a répondu par un coup de poing en pleine figure. L'oiseleur aurait sorti un couteau qu'il aurait à son tour saisi et aurait porté plusieurs coups dans le dos de son adversaire. La boisson aidant, il l'aurait roué de coups mais son intention n'était pas de le tuer.

Lors de la reconstitution des faits, des points discordants furent soulevés : le lieu de la chute, le déplacement du corps, les coups portés sur le front de l'homme. 

CORNU révéla alors que son intention avait été de voler le portefeuille de l'oiseleur qu'il croyait bien garni. Après l'avoir fait boire dans plusieurs estaminets, il tenta de le lui subtiliser mais l'homme protesta tout haut, attirant l'attention des riverains. Il le fit chuter dans la carrière, et alors que l'oiseleur déclarait déjà qu'il se plaindrait à la Police de ses agissements, le jeune homme pris de rage, se mit à la frapper. Le couteau utilisé était bien le sien. Il s'empara d'une somme modeste : 37,50 frcs trouvé sur sa victime. S'il s'est rendu c'était pour s'assurer l'indulgence de ses juges alors qu'il se savait recherché.

L'indulgence, ....Il l'aura 4 mois plus tard.

Au lieu d'une condamnation à Mort décidée en Mai, le Président Sadi CARNOT lui accorde la grâce. 

Il partira sur le bateau l'Orne, le 20 janvier 1889, de Toulon.

Il séjournera en Guyane, au bagne des îles du Salut ; il y décédera le 23 Août 1892 à 28 ans. 

Son père, lui, est mort deux ans et demi après le procès.

Bonne Lecture,

Évelyne LUCAS

dimanche 22 septembre 2024

LEBEAU Eugène, une vie trop courte

 BONJOUR,

À Saint-Pierre-les-Églises, en Octobre 1861, un tragique accident a lieu dans un gisement de terre argileuse.

Le jeune Eugène LEBEAU, 14 ans, est enseveli sous deux mètres de terre lors d'un éboulement.


Jean Eugène LEBEAU, plus généralement prénommé : Eugène, est né le 8 mars 1846 (6 h) 
sous le signe des POISSONS, il est également ASC POISSONS
Ses parents sont morts tour à tour alors qu'il n'avait qu'une dizaine d'années pour sa mère et depuis plus d'un an pour son père. Lui et ses frères et soeur sont désormais tous les 4 orphelins : 3 garçons et une petite fille laissés à la charge de Jean LEBEAU, leur oncle paternel marié depuis une dizaine d'années et père d'une petite Marie. Comme leur père l'était, son frère aîné : Jean est tuilier. Il aide ainsi aux ressources de la famille. Dès qu'il l'a pu, Eugène a trouvé une activité. Il est terrassier.

S'il sait se montrer agile parfois, ce jour-là, il ne lui a pas été permis de le démontrer.

 Ce 15 octobre 1861, une masse de terre s'est abattue sur lui.

Les planètes sont contre lui : 
  • PLUTON (r) 1er maître de la Maison 8, est en TAUREAU (9°46) où il transite JUPITER natal (Maître de la Maison 10 destinée) 
  • MARS 2ème maître de la Maison 8, est en BALANCE (5°35) dans l'orbe d'une opposition à URANUS natal (8°54 BÉLIER)
  • SATURNE (autre planète mortifère) est conjoint à JUPITER en VIERGE (17°44 et 17°15) Ils sont en opposition du SOLEIL natal conjoint à MERCURE natal. Ils sont également dans l'orbe d'un carré au M.C.
  • La LUNE passe sur le SOLEIL natal à l'heure du décès.
  • MERCURE -maître de la maison 4- dans le signe du SCORPION (15°54) en Maison 8 est dans l'orbe d'une opposition à MARS natal (18°) et pourtant trigone à son SOLEIL natal (17°..)
  • NEPTUNE(r) (29° POISSONS) est dans l'orbe d'un semi sextile à sa position de naissance et pourtant dans l'orbe d'un trigone à la LUNE natale 
  • le SOLEIL (22°15 BALANCE) s'oppose à PLUTON natal (23° BÉLIER)
  • URANUS (r) est au F.C. en parfaite opposition du M.C.
  • VÉNUS -1er maître de la Maison 8- en SAGITTAIRE (2°03), en Maison 9,  est dans l'orbe d'un carré à sa position de naissance et dans un carré exact à l'ASC.
Bonnes recherches,
isalucy23@orange.fr

Germaine BERTON

 BONJOUR,

À PUTEAUX, (Hauts de Seine - 92) 18 Rue bas rogers, en 1902, naît : Germaine BERTON

Son père est mécanicien, serrurier, franc-maçon, admirateur de Jean JAURÈS et sa mère est institutrice, également très pieuse.


Germaine a 10 ans quand ils partent s'installer au N°142, rue du Cluzel à TOURS, ville de naissance de son père. 

Elle travaille bien et est créative. Elle obtient son diplôme d'enseignement supérieur. 

Elle suit des cours à l'école des Beaux Arts  (MERCURE conjoint à NEPTUNE en CANCER et en Maison 5) Seulement ce cursus est brutalement interrompu (SOLEIL opposé à URANUS) quand la guerre éclate et que son père décède en 1918. 

Elle a déniché un emploi d'ouvrière et est tombée sous le charme d'un soldat -peut-on lire- qui à sa mort aurait provoqué chez elle un tel désespoir qu'elle se serait jetée dans la Loire.




Elle s'engage bientôt auprès des syndicalistes. Les rapports de police font état de ses prises de position et de l'encouragement à la violence. Dans les ateliers du chemin de fer de Tours, elle entre en contact avec la CGT intègre un comité de défense mais se fait tant et si bien remarquée qu'elle perd son emploi.
elle est surnommée la Vierge Noire par son supérieur hiérarchique.

Devenue secrétaire adjointe du comité syndicaliste révolutionnaire (SOLEIL-PLUTON opposé à URANUS), elle est brièvement inscrite au PCF ; elle écrit des articles violents dans le Réveil d'INDRE et LOIRE. Elle est considérée comme caractérielle.

Durant l'été 1920, elle part dans la capitale où elle trouve à vendre des journaux pour subsister. Elle tente de trouver des fonds pour créer une revue : De l'acte individuel à l'acte collectif.
Ses idées prônent l'anarchie, les actions directes, ..et elle intègre bientôt un groupe d'anarchistes. Elle fait le coup de poing et goûte aux violences policières.

Anti-militariste, elle appelle à la désertion.
En 1921, elle écope de 3 mois de prison (SATURNE en Maison 12) et une amende pour avoir gifler le secrétaire qui la recevait suite à la perte de papiers d'identité, dans le commissariat du Pré St GERVAIS.
La même année, son grand-père paternel décède.



À sa sortie de prison, elle retrouve un emploi au Libertaire mais profite de sa position d'employée administrative pour subtiliser des lettres, mandats et argent. Elle sera renvoyée.
Sa situation se détériore, sans travail, sans argent, elle contracte des dettes importantes, tombe enceinte et subit un avortement ; un de ses amoureux appelé sous les drapeaux se suicide plutôt que de s'y rendre.
Ses idées politiques sont bien arrêtées : la responsabilité de la mort de Jean JAURÈS revient à Léon DAUDET contre qui elle monte un projet d'assassinat puis change d'idée et s'en prend à Marius PLATEAU, un militant royaliste. 

Le 22 janvier 1923, elle se rend à l'Action Française et tire 3 coups de feu sur l'homme. Pour échapper aux poursuites elle tente de retourner l'arme contre elle.  Elle est emprisonnée durant 11 mois. 

Son procès s'ouvre le 19 décembre 1923, elle est défendue par un habile et éloquent avocat : Henry TORRÈS.....et sort libre la veille de Noël.
Durant son incarcération, on a pris fait et cause pour elle : Louis ARAGON.
Elle est également soutenue par une religieuse prête à abandonner son sacerdoce pour la suivre dans ses actions anarchistes. La religieuse retrouvera le chemin de son couvent. 
Germaine BERTON, devenue pour un temps une "idole", est embarquée dans une tournée de conférences dès sa sortie de prison. 



Elle retournera faire 4 mois d'incarcération au fort du Hâ et devra verser une forte amende pour avoir provoqué des bagarres lors d'une de ses manifestations. Elle entame une grève de la faim, tente de se suicider. Pour troubles mentaux, elle sera envoyée à l'hôpital.

Contre toute attente, elle rompt tout contact avec ses anciens réseaux, fait la connaissance de Paul BURGER, un artiste peintre, qu'elle épouse le 17 novembre 1925, dans le 10ème arr de PARIS
Elle le quitte 10 ans plus tard sans qu'il y ait de divorce de prononcé. 
Elle vit à Paris avec un imprimeur René COILLOT, dans le 15è arr.

Le 4 juillet 1942, 78 rue de la Convention, elle avale une trop forte dose de Véronal ; elle a 40 ans et est transportée inconsciente à l'Hôpital BOUCICAUT  où elle décède en début d'après-midi (13 h 30). 

Le 2 Juillet, soit deux jours auparavant, les journaux avaient titré le décès de celui qu'elle avait voulu assassiner : Léon DAUDET.



Bonne Lecture,

isalucy23@orange.fr


Derrière les "'BARREAU"

 BONJOUR,

Lui, Charles BARREAU est né le 18 février 1883 (17 H) à AUBIGNY (85) 
sous le signe d'AIR du VERSEAU - Un thème "balançoire" 
l'AIR (4) est devancé par la TERRE (M.C.+ 5) soit 6 loin devant l'EAU (1) et le FEU (ASC)
LUNE CANCER est en Domicile, son influence est accentuée. Un système d'autodéfense  et de défiance est naturel alors dans les situations menaçantes. 
MERCURE conjoint à MARS donne de la rapidité d'esprit et le sens de la décision. Une tendance à se disputer est fort probable. On exprime très énergiquement ses opinions dans des discussions animées.
12° VERSEAU - MARS -  Un Taureau se jette à corps perdu sur un autre....reçoit le choc sans broncher, sur son front...

Elle, Marie Louise est née le 28 mai 1890 (3 H) à AUBIGNY (85) 
sous le signe d'AIR des GÉMEAUX - Thème en locomotive . 
L'AIR (6) devant  la TERRE (MC+ASC+1 soit 3), le FEU (2),  l'EAU (1)
LUNE VIERGE donne une tendance à être bavarde (lorsqu'elle est nerveuse ou dans une situation difficile). Les réactions sont rapides, sans doute autant que celles de nos adversaires. 
SOLEIL-MARS opposés : Le caractère n'est pas facile, les réactions sont brusques, empreintes de colère. On peut trouver la révolte, des coups de pied ou de poing -dans le mur, sur la table, contre les objets... ou plus encore. Chez certains, ce sera un esprit de contradiction, la recherche d'une situation conflictuelle, le besoin de contester une autorité, la hiérarchie. Toute cette impulsivité peut entraîner des fièvres, des heurts, des accidents
SOLEIL conjoint à PLUTON - grand besoin d'exercer un pouvoir sur les autres avec un penchant pour l'extrême.
Conjonction sur un degré (6° GÉMEAUX) de Justice : ...une femme...tient un livre d'une main et une balance dans l'autre...

Ils ont dû s'aimer un temps puisque le couple se marie en 1909 et sont les parents de 7 enfants nés entre 1910 et 1922 même si la Première Guerre Mondiale a mis à mal la vie de famille du jeune couple.

1922 car c'est la date butoir que l'on trouve sur sa fiche militaire. La date de son supposé décès.


Contrairement à ce qu'indique sa fiche Registre Matricule, il n'est pas mort en janvier 1922. 

Mais en Janvier 1926, OUI.  sous les coups (de hache et de bâton) de sa femme et de son fils de 14 ans.

Le fils et l'épouse seront très vite soupçonnés par le médecin et les autorités chargées de l'enquête. Leur version de l'accident dont il aurait été victime ne convainc pas. Le corps du père de famille porte des blessures profondes qui ne sont pas dues à une simple chute sur la chaussée comme les deux protagonistes tentent de le faire croire. 

Un témoignage, celui de Marcel CHARTAUD qui déclare : "la mort de BARREAU n'est pas c'qu'on croit", va également les pousser à enquêter.

Le procès aura lieu six mois plus tard. On apprendra que les deux époux sont agressifs, qu'ils ne s'entendent plus, que l'épouse souhaiterait même "qu'il crève". Charles BARREAU, 42 ans, considéré comme travailleur, est "porté sur la bouteille". Il frappe généralement ses enfants et son épouse. Et ce 22 janvier, le père de famille s'en prend à sa fille aînée de 15 ans à qui il donne des coups de sabots. Le frère et la mère vont prendre sa défense, ce qui va mettre le père de famille en rage. Il menace et va chercher un nerf de boeuf pour mettre ses menaces à exécution. La scène dégénère. Le fils porte un coup de bèche sur la tête de son père. La mère de famille le frappe sur tout le corps avec un bâton.  Charles BARREAU reste affalé sur le sol. Ils maquilleront la scène, laissant supposer que l'homme est tombé sur un chemin, le porteront à l'intérieur sur un lit, le laveront et nettoieront la cour. 

Contre toute attente, l'épouse écopera de 18 mois de prison et Alexandre, le fils de 14 ans, acquitté, sera envoyé en colonie pénitentiaire jusqu'à ses 16 ans. 


Alexandre, le fils, né le 25 janvier 1912 (1 H) Sainte Flaive des Loups (85)

FEU (MC + 3 soit 4), TERRE (4), EAU (ASC+1 soit 2), AIR (2)

MARS en Maison 7 (comme sa mère)  position qui doit être contrôlée puisque MARS pousse à porter son partenaire sur le devant de la scène -parfois à son détriment, à ses dépens- Il y a là un besoin d'une relation vivante, active et satisfaisante. 

MARS TAUREAU quand on a éveillé sa colère, le natif porteur d'une telle position, a du mal à la contrôler, la dissimuler. Mais pour déclencher sa fureur, il faut beaucoup de provocation avant qu'il ne fulmine car le TAUREAU est patient.

Bonne Lecture,

isalucy23@orange.fr

NEVERS, une affaire non élucidée

 BONJOUR,

Le 21 janvier 1902, 8 rue du Midi  à NEVERS, des voisins inquiets de ne pas voir leur voisine sortir de chez elle ou même répondre à leurs appels qu'ils se décident à faire intervenir des agents de police.

Ce sont donc eux qui vont faire la macabre découverte dans la cuisine de l'appartement. 

La dame âgée d'à peine 60 ans, battue, ligotée au sol, un linge enfoncé au fond de la bouche, est morte asphyxiée dans une mare de sang. Le mobile du crime est sans contestation possible le vol. Tous les meubles ont ainsi été vidés de leur contenu. On a fait main basse sur tous ses biens de valeur.

La Presse va relater dans le Petit Nivernais les faits. 
La victime s'appelle : Marguerite SISE ; elle est née le 11 mai 1842 à NEVERS (9h) de Pierre Jules Hippolyte SISE, boucher rue des Pâtis, et de Gilberte Caroline GILLET. 


Elle a été mariée à Jean FOURNIER, boucher au marché St Arigle. Elle habite seule au 1er étage de leur grande maison, 8 rue du Midi. 
Le rez-de-chaussée, pas de porte commercial, est loué généralement. 

Mais elle avait eu quelques mésaventures avec le locataire précédent : un cordonnier italien qui ne lui avait pas payé ses loyers. Elle avait fini par se décider à le signaler au Consulat d'ITALIE par lettre. Surprise, ce locataire malveillant, un certain RODI,  était recherché dans son pays pour différents méfaits. Manu militari, ils étaient venus le chercher très vite pour le présenter devant les Juges italiens. Avant de partir, il avait menacé la vieille dame lui assurant une fin horrible.

La veille, elle attendait la visite de deux personnes de FOURCHAMBAULT qui envisageaient de louer le local pour en faire un commerce de bicyclettes.  C'est d'ailleurs, pour ce motif, qu'elle n'a pas accompagné sa voisine d'à côté, au deuxième, Mme PHILLIPPON qui se rendait au cimetière.
Marguerite SISE avait bien de la famille, des frères. Cependant, l'entente n'était pas au beau fixe avec eux. Tant et si bien qu'elle avait pris des mesures pour que son héritage revienne à des petits neveux du côté de son défunt mari. 
L'enquête des policiers avait débuté très vite après qu'on ait emporté le corps. 
Les soupçons sur le locataire italien étaient vite retombés. Ce dernier purgeait une peine de Travaux Forcés, chaîne et boulet aux pieds.

Dans les jours qui suivirent, à PARIS, 3 individus, une femme : Marie DELAGE, 29 ans, 2 hommes : Gilbert (30 ans) et Louis (35 ans), les frères (AU)COUTURIER de COMMENTRY dans l'ALLIER, furent trouvés en possession d'effets de commerce au nom de la victime qu'ils essayaient de revendre.

Le Juge fit remettre en liberté la jeune femme. Louis après quelques explications, sortit du Tribunal avec un non-lieu, faute de preuves. Gilbert fut reconnu coupable du vol d'effets commerciaux. Il purgea une peine de 18 mois de prison. 


Les années ont passé 
On n'a jamais su qui avait tué Marguerite FOURNIER de la Maison de la Rue du Midi, à NEVERS.

isalucy23@orange.fr




Marguerite BLANLEUIL

 BONJOUR,

La Veuve CHAFEDEAU est une vieille femme de 73 ans qui vit seule avec son chat depuis plus de 10 ans dans sa petite maison  de TOUZAC (en Charente).

Ce soir du 5 avril 1898, des appels "à l'aide""au feu" sortent de leur sommeil, Monsieur SOUCHET et quelques autres voisins. Aidé de son domestique, il arrive avec quelques seaux d'eau et récipients. Le brasier est ardent et leurs efforts sont vains. La porte du chai est entrouverte et la résidente des lieux a dû pouvoir s'échapper par là quand le feu s'est déclaré. Mais comment ? La porte du jardin, elle, est fermée.

Quand enfin, il est possible de pénétrer dans le logement, parmi les décombres, on aperçoit sur le lit une forme calcinée recroquevillée, à peine identifiable. C'est l'horreur !

Le maire a déjà prévenu les gendarmes de SEGONSAC. Le Parquet de BARBEZIEUX est aussi chargé du dossier. Le garde champêtre est chargé de veiller à ce que personne ne pénètre dans les lieux, jusqu'à ce que le médecin légiste arrive. 

Déjà le Maire a enregistré les déclarations du boulanger. M. MONTESSIER est en mesure d'assurer avoir vu vers 19 h - 19 h 30, une voisine : Mme Hélène BONNENFANT épouse VINSONNAUD installée sur un siège à l'intérieur du logement de la vieille dame, en grande discussion.  Mais contre toute attente, celle-ci assure qu'il n'en est rien, qu'il y a bien longtemps d'ailleurs qu'elle lui  a rendu visite. 

Étonnant donc  car le boulanger est sûr de lui et il n'a aucun intérêt à mentir.

Présentés devant le Juge, tous les deux, campent sur leur position. Mais devant l'assurance du boulanger et l'insistance du Juge, la femme VINSONNAUD commence à raconter et bientôt, elle passe aux aveux. C'est son époux, Pierre, de 10 ans son aîné, qui devant leur situation désastreuse a mis en place ce forfait. Persuadé que la vieille femme Marguerite BLANLEUIL Veuve CHAFEDAUD a des économies il compte bien l'estourbir afin de la voler puis il mettra le feu au domicile pour effacer toutes traces de son passage. 


Thème de la victime :  Marguerite BLANLEUIL née à Criteuil, le 21 octobre 1824 à 17 h.

L'affaire est bouclée en quelques jours. La vieille femme a reçu un coup mortel sur le crâne par derrière alors qu'elle conversait avec sa voisine. Puis, le mari de cette dernière, après avoir fouillé l'armoire,  met le feu sur le lit. Il ressort de la maisonnette avec 1 franc trouvé dans un tiroir. 

Le procès aura lieu en Juin de la même année. Le couple est reconnu coupable d'assassinat et de complicité d'assassinat. 

Le père de famille, Eugène VINSONNAUD, 40 ans, sera exécuté en place publique d'Angoulême en Juillet. Durant son procès, il s'est chargé de toute la responsabilité.


né le 5 mars 1858 à 2 H du matin à Criteuil (Charente)

La mère de famille, Hélène dite Zélie BONNENFANT, 31 ans, elle, est condamnée à 20 ans de Travaux Forcés. Les jurés ont déterminé une large part de complicité de la mère de famille, dans le crime. Elle ne reverra pas ses enfants. L'aînée, Virginie sera pupille de l'Assistance Publique étant déclarée abandonnée. 

Née le 18 août 1867 à 23 H à Ladiville (Charente)


Bonnes Recherches,

isalucy23@orange.fr

Marcel MORICE

 BONJOUR,

Les faits avaient eu lieu le 20 avril 1929 moins d'un an avant l'exécution, punition fatale décidée par le Tribunal à la fin de son procès, pour l'auteur de l'horrible crime de Madame DARLAN, vieille dame de 73 ans, domiciliée à Franconville, rentière.

DEIBLER, le bourreau chargé des hautes oeuvres est arrivé à VERSAILLES, la veille,  pour mettre en place la guillotine, son outil de travail.

Les journaux ne sont pas tendres avec notre jeune assassin.


DEIBLER, aussi, dans l'un de ses 8 cahiers, relatait l'exécution matinale et faisait part des anecdotes et émotions ressenties.


Marcel MORICE est né à Vrigny -Oruel- (Oise) le 26 avril 1910. Il exerce la profession de commis de boucherie à Montigny les Cormeilles ; sa victime est l'une des clientes de son patron. Marcel MORICE est décrit comme cynique, insensible, c'est sans doute pour cela que le Président DOUMERGUE lui a refusé sa grâce.



Il sera exécuté quelques jours seulement avant son 20ème anniversaire. On ne dispose pas de l'heure de naissance de l'intéressé. Le thème est orienté pour 12 H.

Au jour de sa mort, PLUTON transite NEPTUNE natal en CANCER - PLUTON est alors au demi-carré de NEPTUNE du jour en VIERGE soit que NEPTUNE est au demi carré de sa position de naissance.

Ce même jour, JUPITER en GÉMEAUX (11°45) est au carré de MARS (11°42) en POISSONS (dès lors MARS se trouve au demi carré d'URANUS natal et JUPITER est dans l'orbe d'un trigone à sa position de naissance)

Bonnes Recherches,

isalucy23@orange.fr